
Le tabagisme et votre enfant : des conséquences directes et indirectes
Le fléau du tabagisme passif
Vous le savez probablement, fumer est néfaste pour les adultes tabagiques ainsi que pour ceux qui inhalent leur fumée. Mais avez-vous déjà réfléchi à l’effet du tabagisme sur les plus petits en particulier ? L’exposition directe ou indirecte à la fumée de cigarette est l’une des plus grandes menaces pour la santé publique à travers le monde. Chaque fois que vous en allumez une, vous vous exposez vous et vos proches, dont vos enfants, aux centaines de produits chimiques issus de la combustion de celle-ci. Et beaucoup d’entre eux sont nocifs pour la santé, pouvant aller jusqu’à provoquer des cancers.
Lorsque vous fumez à côté de vos enfants, vous les exposez directement à cette menace. D’autant plus que la fumée secondaire que vous rejetez et qu’ils inhalent est plus concentrée en substances toxiques. C’est ce que l’on appelle le tabagisme passif. Or, le tabagisme passif chez les enfants, quel que soit leur âge, est la cause de nombreux problèmes de santé.
Pourquoi le tabagisme passif est-il plus dangereux pour les enfants ?
Le tabagisme passif est dangereux pour n’importe quelle personne de votre entourage. Toutefois, les enfants sont plus sensibles à ses conséquences pour plusieurs raisons :
- Ils absorbent plus de fumée, et donc de substances chimiques, que les adultes, car leur respiration est plus rapide que la leur.
- Leur système immunitaire est encore immature et a plus de mal à se défendre contre les micro-organismes pathogènes (bactéries, virus, allergènes, etc.) qui profitent de l’irritation des poumons pour s’introduire dans l’organisme.
- Pour les plus jeunes, ils ingèrent également les résidus de fumée qui se sont déposés sur divers objets lorsqu’ils les portent à la bouche.
Ainsi, les enfants dont les parents fument en leur présence ou sous le même toit sont plus susceptibles de souffrir d’affections respiratoires, mais aussi de divers autres troubles. L’inhalation de la fumée issue de la combustion du tabac peut alors compromettre leur développement.
Les conséquences du tabagisme passif sur la santé
Si beaucoup de personnes sont conscientes des dangers du tabagisme actif sur l’organisme, les problèmes associés au tabagisme passif sont parfois sous-estimés. Les risques du tabac sur les enfants comme sur les adultes sont divers et variés. Parmi eux, on retrouve :
- Le développement ou l’aggravation de troubles respiratoires : asthme, bronchite, maladies respiratoires chroniques.
- L’augmentation du risque de troubles cardiovasculaires : les toxines et produits chimiques contenus dans les cigarettes peuvent endommager le système cardiovasculaire et favoriser le développement de maladies telles que l’athérosclérose (durcissement des artères), l’insuffisance cardiaque, etc.
- L’augmentation du risque de développement d’un cancer du poumon et d’autres cancers : les non-fumeurs exposés régulièrement à la fumée secondaire des fumeurs voient leur risque de développer un cancer des poumons augmenter de 20 à 30 % par rapport aux personnes non exposées. Le tabagisme passif favorise également l’apparition d’autres cancers, notamment au niveau des voies respiratoires hautes.
- Augmentation et aggravation des allergies : l’exposition au tabac peut causer des irritations au niveau des yeux, du nez et de la gorge. Celle-ci peut être la cause d’éternuements, d’une rhinite, de larmoiements, d’une toux chronique et autres manifestations allergiques.
Les problèmes de santé spécifiques aux enfants victimes du tabagisme passif
Particulièrement vulnérables aux effets nocifs du tabagisme passif, les enfants qui y sont exposés sont plus susceptibles de développer :
- certaines infections respiratoires : pneumonie, bronchiolite, bronchite, rhinopharyngite, asthme ;
- des infections ORL, comme l’otite, par exemple ;
- des allergies cutanées, respiratoires et alimentaires ;
- du psoriasis ou de l’eczéma ;
- des troubles de l’apprentissage ;
- des troubles du comportement.
Chez les bébés, l’exposition à la fumée secondaire rejetée par le fumeur est également associée à un risque plus élevé de mort subite du nourrisson (MSN) durant la première année de vie.
Le cas particulier du tabagisme durant la grossesse et l’allaitement
Le tabagisme pendant la grossesse et l’allaitement présente des risques élevés pour la mère comme pour l’enfant à naître. S’il ne s’agit pas réellement de tabagisme passif, puisque la fumée n’est pas inhalée par le nourrisson, le fait de fumer pendant la grossesse peut avoir des conséquences dramatiques sur le développement du fœtus et la santé du bébé après la naissance. En effet, les substances chimiques inhalées par la mère durant la consommation de tabac passent dans son sang et donc dans celui de l’enfant qu’elle porte.
Les effets du tabac chez la femme enceinte et son bébé sont divers :
- Augmentation du risque de présenter un faible poids à la naissance, un paramètre qui accroît également le risque de rencontrer des complications de santé et un retard de croissance chez l’enfant.
- Augmentation du risque d’accoucher prématurément : les bébés prématurés (nés avant 37 semaines de grossesse) sont plus susceptibles d’avoir des problèmes respiratoires, digestifs et neurologiques.
- Conséquences sur le placenta : risque de décollement prématuré du placenta, augmentation du risque de présenter un placenta prævia qui mettrait en danger la vie de la mère comme du bébé.
- Augmentation du risque de mort subite du nourrisson (MSN) : tout comme avec le tabagisme passif, le risque de MSN est plus élevé chez les bébés dont la mère a fumé pendant la grossesse.
- Problèmes cognitifs : les enfants exposés au tabac in utero seraient plus susceptibles de développer des troubles du comportement, de l’attention et de l’apprentissage.
- Augmentation du risque de fausses couches et de grossesses extra-utérines.
- Retard de croissance fœtale : le tabagisme peut affecter le développement harmonieux du fœtus.
- Augmentation des problèmes de santé généraux chez la mère : maladies cardiovasculaires et pulmonaires, allergies et cancers habituellement attribués au tabac sont exacerbés par les changements physiologiques dus à la grossesse.
- Chez la femme qui allaite, la nicotine passe dans le lait maternel, changeant le goût et la composition de ce dernier. Les autres substances chimiques qui passent également dans le lait provoquent différents soucis chez le nourrisson : coliques et douleurs abdominales, nausées, régurgitations et vomissements, irritabilité, modification du rythme cardiaque.
Ado qui fume : l’influence de l’exemple parental
En tant que parent, vous êtes le premier modèle qui se présente aux yeux de vos enfants. C’est à partir de vos habitudes de vie que son comportement se forme et s’installe. Si votre fils ou votre fille vous voit régulièrement fumer, et ce, même si vous lui dites que ce n’est pas une bonne habitude, il ou elle risque de devenir également fumeur au moment de l’adolescence, l’âge des nouvelles expériences par excellence.
D’autant plus que son accès au tabac est facilité et que sa tolérance à la fumée de cigarette est également plus élevée, du fait de celle déjà inhalée en votre présence. De plus, un ado qui consomme du tabac et dont les parents sont fumeurs risque de cumuler les effets du tabac sur la santé de deux manières : par tabagisme actif en inhalant sa propre fumée et par tabagisme passif, si vous fumez en sa présence.
Et, sans surprise, un adolescent qui fume est évidemment beaucoup plus susceptible que les autres de continuer cette habitude à l’âge adulte. C’est pourquoi il est essentiel de garantir à vos enfants un environnement sans tabac dès leur plus jeune âge. Cela ne signifie pas seulement fumer à l’extérieur !
Si la consommation de tabac est déjà bien ancrée chez votre enfant, sachez qu’il peut, tout comme un adulte, bénéficier d’un accompagnement pour cesser cette habitude, avec votre accord.
Arrêter de fumer pour donner le bon exemple et protéger la santé de votre entourage
Les différentes méthodes pour arrêter de fumer
Arrêter de fumer est la meilleure décision pour préserver votre santé et celle de vos enfants. Cependant, cette démarche doit rester un choix personnel. Cesser la consommation de tabac demande un engagement important, et vous êtes la seule personne à savoir si le moment est propice pour commencer ce parcours.
Si vous êtes prêt à entamer ce changement, sachez qu’il existe de nombreuses solutions pour vous aider à arrêter plus sereinement :
- consultations spécialisées avec un médecin expert en tabac, un pharmacien ou un psychologue ;
- usage de substituts nicotiniques qui aident à compenser l’arrêt brutal de la nicotine les premières semaines : patchs, gommes, pastilles, inhalateurs, vaporisateurs nasaux ou liquides pour cigarette électronique ;
- médicaments prescrits par un professionnel de santé, tels que Bupropion (Zyban®) ou Varénicline (Champix®) ;
- approches comportementales visant à identifier vos propres stratégies pour résister à l’envie de fumer et remplacer les anciens bénéfices du tabac ;
- groupes de parole avec d’anciens fumeurs pour bénéficier d’un soutien moral et partager des expériences ;
- applications mobiles offrant un accompagnement personnalisé, des encouragements et des conseils ;
- médecines douces aux effets variables : acupuncture, hypnose, homéopathie, réflexologie, etc. ;
- méditation, yoga et techniques de relaxation pour gérer le stress et diminuer l’envie de fumer ;
- méthodes utilisant un laser pour faciliter l’arrêt du tabac.
La méthode LaserOstop : une solution innovante pour protéger vos enfants
Parmi ces solutions innovantes, LaserOstop agit directement sur l’aspect physique lié à la nicotine afin de mieux contrôler les envies de fumer. Sans douleur ni effets secondaires, cette méthode utilise un laser doux pour stimuler des points réflexes situés sur le pavillon de l’oreille.
Grâce à cette stimulation, les envies de nicotine diminuent sans provoquer l’inconfort habituel lié à l’arrêt du tabac. De plus, LaserOstop aide également à réduire le besoin de grignoter, fréquent lors de l’arrêt de la cigarette, évitant ainsi la prise de poids.
Un avantage majeur de cette méthode est qu’elle est efficace en une seule séance d’une heure. En cas de reprise dans les 12 mois suivant la première séance, une seconde séance est offerte pour vous remettre sur la bonne voie.
Protégez l’avenir de vos enfants : prenez rendez-vous dès aujourd’hui !
L’impact du tabac sur les enfants est réel et potentiellement grave. Heureusement, il n’est jamais trop tard pour arrêter et ainsi protéger votre entourage des effets nocifs du tabac.
En choisissant de stopper votre consommation rapidement, vous offrez à vos enfants un cadeau précieux : un avenir plus sain et un risque réduit de reproduire cette habitude.
Ne laissez pas le tabac compromettre la santé de ceux que vous aimez. Rejoignez les dizaines de milliers de personnes qui ont déjà réussi à dire non à la cigarette grâce à LaserOstop. Prenez dès aujourd’hui rendez-vous dans un centre spécialisé pour commencer votre démarche vers un futur sans tabac !